« Je veux avec vous, au travers de notre relation, ouvrir une liberté perceptive soi-dîte végétale. La dynamique de notre être profond est déjà un spectacle en soi, et nous sommes aux premières loges. Je suis régie par des forces naturelles et cycliques, par mon histoire, je suis régie par l’histoire, par des mouvements cellulaires, et je suis régie par des émotions. Je souhaite ouvrir la relation spectateur-performer par la danse pour permettre un état de fragilité, duquel un pouvoir autrement humain est possible. Il me plaît de voir la danse, non comme un objet, mais comme un champ. Ce champ peut être gravitationnel ou magnétique, désorientant ou éclairant. La danse peut être ce champ en friche, ou cultivée. La danse est à ses confins une intelligence non-humaine, une autre manière de ressentir en pensées .Cette salle de théâtre, celle où tout se jouera maintenant, est un endroit protégé des regards. Elle peut abriter l’écologie du groupe pour le temps d’un spectacle, qui ne sera plus le mien, mais le nôtre. »
La musique live de Grégoire porte cette chorégraphie de groupe qui s’organisera avec les singularités de chacun le jour J. Le projet Trans:plant tente à son humble échelle d’articuler une écologie du soi en corrélation avec l’environnement social. C’est en cela que nous souhaitons donner du corps à la pensée écologique et en discuter après l’expérience.
Premiere : 3,4,5 octobre 2019 – Gessnerallee Zürich
Website : www.transplant-y.com
Chorégraphie Émilia Giudicelli Musique Grégoire Paultre Negel
Stagedesign / Lumière Theres Indermaur
Manager Sarah Schoch
Diffusion Thomas Peronnet
Photographie Nelly Rodriguez, Rasha Bedhiafi, Lisa Maatjens
Documentation artistique Paloma Ayala
Une production de Femto Practice in Coproduction avec Gessnerallee Zürich et Frascati Theater Amsterdam Remerciements pour les résidences et Try-Outs aux Roxy Theater Birsfelden, Performa Festival Arbedo, Utopiana Genève, Dansomètre Vevey, PingTung Festival Taïwan Soutenu par Stadt Zürich Kultur, Pro Helvetia, Ernst Göhner Stiftung, Anne-Marie Schindler Stiftung
La compagnie Flocon PROD. s’essaie à mélanger danse et théâtre.
Brigitte Boucher, Colline Aubry, Jasmine Morand et Véronique Lupi ont répondu présentes
à l’invitation de Gaëtan Aubry. Le metteur en scène assisté d’Anthony Gérard, se laissent porter par les propositions que les paroles et les corps offrent au grès des exercices et des lectures. Ils interrogent les danseuses et la comédienne sur leur visions de leur féminité
aujourd’hui.
Quatre jours de résidence et d’exploration donneront naissance à une nouvelle famille …
Inscriptions: info@dansometre.ch
Le projet, entre installation vivante et Tanztheater, retrace certains des clichés de l’oeuvre photographique de Francesca Woodman afin de partager la puissance de sa quête identitaire avec le public. Cette artiste n’a pas seulement élaboré une esthétique très personnelle et inspirante (dont les influences sont encore actives de nos jours), mais elle a su poser des questions essentielles sur la position de la femme dans la société et sur son droit à disposer de son corps dans le contexte des années ’70. Animée par son travail, je me plonge alors dans une recherche ayant pour but de comprendre quelle est la position de la femme aujourd’hui. Je cherche, au moyen de ma propre image, à soulever des questions sur le droit de chacun à disposer de son corps comme il le souhaite. Ce projet est une investigation sur la relation que le stéréotype féminin entretient avec son environnement.
Inscriptions: info@dansometre.ch
Schnufe is a piece that deals with gender powers and uncover ways of control and manipulation of each other.
In Schnufe we aim to create an intimate space with the audience where the performers expose their desire for power and the need for control of the other. Music and movement work in the tension between dictating and reacting / manipulating and coexisting / leading and revolt. The piece is cons- tructed by this game of powers, an energy that transcend any conventional form and lights the most primitive ways of relating to each other.
Inscriptions: info@dansometre.ch
Mettre en relief la matière des moments de silence et d’immobilité. La densifier jusqu’à inverser fond et forme. Aller poser notre regard entre les choses, là où d’habitude nous ne regardons pas et proposer une vision du monde bouleversée, transformée. Il n’y a jamais de silence absolu, d’immobilité complète; il y a toujours quelque part un détail qui vibre, qui bouge, qui vit. Hiatus est une pièce qui propose une dégustation joyeuse, profonde et contemplative des espaces et des silences créés par les deux interprètes, ainsi que de toutes les petites choses, les détails qui vivent et habitent ces espaces en suspension. Les espaces entre ouvrent des mondes.
Inscriptions: info@dansometre.ch
Adamah est un organisme vivant, comme une pierre qui respire, carcasse pétillante qui parcourt certains possibles. Dans l’espace, des gestes presque mystiques. Des instants suspendus, un petit détail change et l’histoire est entièrement à réécrire. La pièce est ainsi composée d’une suite de cycles performative et chorégraphique, redessiner les tout débuts de cette création sans fin. Un éternel retour à l’origine, à l’élan initial, pour tenter une autre suite.
Inscriptions: info@dansometre.ch
In a time when the possibility of exercising doubt has been compressed, the rhetoric of clear speech leaves only two possibilities open: say yes, or say no. APORIA_a study on hesitation wants to be a work in which investigate that moment when you get stuck, stranded. Aporia (ἀπορία) is a concept dear to Greek philosophy to indicate the impossibility of giving a precise answer to a problem. As artists and citizens who worked between visual arts and performing arts, always attentive to the contexts in which we live, thinking of the city as a living organism, a body endowed with visible and invisible zones, of continuous movements, of erogenous zones, beautiful or ugly, healthy or sick, and thinking of the human body as a city, rich in regulated or indeterminate flows, parking or access bans, meeting places, we are made of decisive uncertainties: be part of the image and realize it. Being a point in space, between converging lines and new trajectories. Integrating yourself: an impractical passage? In front of a wall or in front of infinity? Of the two solutions, none. The relationship between the human body and space, transferred to the field of the screen, is an insistent struggle, short of balance, against forced two-dimensionality, in a dialectic between stasis and movement, between zero degree and “implementation” of the creative process.
Mettre en relief la matière des moments de silence et d’immobilité. La densifier jusqu’à inverser fond et forme. Aller poser notre regard entre les choses, là où d’habitude nous ne regardons pas et proposer une vision du monde bouleversée, transformée.
Il n’y a jamais de silence absolu, d’immobilité complète; il y a toujours quelque part un détail qui vibre, qui bouge, qui vit. Hiatus est une pièce qui propose une dégustation joyeuse, profonde et contemplative des espaces et des silences créés par les deux interprètes, ainsi que de toutes les petites choses, les détails qui vivent et habitent ces espaces en suspension.
Les espaces entre ouvrent des mondes.
Concept et interprétation Noémi Alberganti (danse) et Mael Godinat (musique)
Production Matières Productions