
Spectacles
Une soirée avec trois formats courts.
Alliage
Au travers de deux voyages au Sénégal, j’ai pu découvrir des bases de danses sénégalaises et échanger avec des danseur.euses du Sénégal. Dans ce solo, j’essaie d’allier des principes de ces danses avec ma pratique en danse contemporaine et en danse hip-hop. Une réflexion sur la manière juste de dialoguer avec d’autres cultures est présente dans ce projet. Tout en ayant conscience, comme le sociologue Eric Fassin le nomme, des « rapports de domination existants », je me demande comment créer de nouvelles collaborations équitables entre Nord et Sud qui soient un échange fécond et inspirant pour chacun et chacune des parties. Pour mener ce projet à bien, j’ai collaboré et rencontré des artistes variés en Suisse et au Sénégal. Une envie profonde est aussi de créer du lien et de réduire les préjugés des uns et des autres. Ce projet Alliage a été présenté au Festival C’est déjà Demain 12 au Théâtre du Loup en mars 2024, il est encore ajourd’hui en travail et en cours d’évolution.
Simon Ramseier (1997) découvre la danse avec des danses hip-hop, puis suit le Bachelor en danse contemporaine à la Manufacture à Lausanne. À sa sortie, il crée sa compagnie Patiperros et deux créations Mandala et Alliage, pièce pour laquelle il a fait deux voyages de recherche et de formation au Sénégal. Il est interprête pour des chorégraphes suisses tels que Jasmine Morand, Maud Blandel, Géraldine Chollet et Yasmine Hugonnet et tourne avec certains de ces spectacle en suisse et à l’étranger. Avec la cie Dansehabile, il collabore sur des projets de danses inclusif autour du handicap et il a chorégraphié le spectacle « Le chant des récifs » en Novembre 2024 pour six danseur.euse.s.
Chorégraphie et jeu : Simon Ramseier
Collaboration artistique et dramaturgie : Clémentine Le Bas et Gaël Kafuma Ndécky
Création Sonore : Baptiste Méliléo et Léo Fumagalli
Enregistrement musical : Batterie – Romain Ballarini
Costumes : Camille Masserey
Regard extérieur : Jerson Diasonama
Éponyme
« Laissant l’imaginaire travailler, nous assistons à des pensées visibles. Les corps discutent, s’apprivoisent, se ressemblent sans jamais se confondre. Tous deux se connaissent bien, peuvent s’apprécier comme se détester mais avant tout se supportent. Ils se rejoignent sur un point : leur grain de folie. Car là est le sujet. Il faut être fou pour vivre toute sa vie comme celui que nous tentons tous de faire disparaître, celui que nous sommes ravis de retrouver. Celui qui nous fait nous sentir libre. Celui qui agit avant de penser. Celui qui est spontané et naïf. Et parfois mesquin et sans limite. Celui qui nous fait passer pour fou. Celui qui ne correspond pas aux attentes. Celui dont le monde intérieur est vaste. Celui qui ne connaît ni ennui ni solitude. Celui qui rend tout ce qui l’entoure plus beau par son innocence. »
Après deux ans au CRR d’Avignon, Jeanne Garcia intègre la formation Cobosmika avec laquelle elle appréhende le travail de création notamment avec Peter Mika ou encore Sam Coren. En 2019, elle poursuit ses études au Ballet Junior de Genève où le travail de répertoire prédomine. En mars 2022, elle écrit une version courte de «Éponyme» qu’elle présente dans différents festivals en Europe. Elle est lauréate du festival InciDanse (Fribourg) et remporte entre autres le prix de meilleure chorégraphe au festival CorpoMobile (Rome, Italie). En mai 2023, elle participe au programme Booster au Port des Créateurs (Toulon) et travaille une version longue de ce même duo avec l’oeil soukeur de Régine Chopinot. Ses recherches se focalisent autour des contradictions qui nous entourent, explorant le mouvement et sa théâtralité avec une touche d’humour et une autre de violence. »
Après sept ans de classique d’abord au CRR de Reims puis à celui de Paris, Hide Andseek se tourne vers le contemporain et intègre en 2017 le cycle pré-professionnel du CRR de Paris. En 2019, il intègre le Ballet Junior de Genève. Formation qui lui permet d’allier workshops (improvisation, flying low, contact) et travail de répertoire : «Valse» de Marcos Morau, « tHE bAD » de Hofesh SHechter, «Shutdown» de Noa Zuk ou encore «Tenir le Temps» de Rachid Ouramdane. En avril 2021, il intègre la compagnie Fecit et se produit au festival international FARaway (Reims) pour la performance «RedPhrase». En 2022, il rejoint la compagnie de Jeanne Garcia et danse dans deux de ses pièces : « ANID » et « Éponyme ».
Marc Blanchemaison fait ses premiers pas dans le milieu de la mode chez Loris Azzaro Haute Couture en tant qu’assistant studio en 2015. Quatre ans plus tard, il sort diplômé de l’Institut Français de la Mode en stylisme / modélisme (Paris). Au travers de ses différents voyages, il rassemble de nombreuses pièces vintage pour en 2021 fonder Majco : une collection de vêtements mise à disposition des stylistes. Il restaure les pièces, étudie et recherche leur historique tout en continuant d’agrandir sa collection. Il collabore pour la première fois avec Jeanne Garcia en tant que costumier et iconographe pour la pièce «Éponyme».
Chorégraphie : Jeanne Garcia
Interprétation : Hide Andseek et Jeanne Garcia
Aide à la création : Alaïs Marzouvanlian
Costume / iconographie : Marc Blanchemaison
Création lumière : Alain Ménétrey
Regard extérieur : Régine Chopinot et Emilio Artessero
Production Kunstorain
Coproduction théâtre Équilibre-Nuithonie-Fribourg avec le soutien du Port des Créateurs, Fecit Toolbox et Arcadanse
Tenségrité
Dans cette performance, Dragos Tara et Jasmine Morand créent un monstre à trois corps qui, entre suspension et élans impulsés par la gravité, suit, dans une temporalité étirée le fil du déséquilibre. Le chant se fait parfois entendre, vibrant au gré des tensions des corps.
Jasmine Morand est la fondatrice et chorégraphe de la compagnie Prototype Status et du Dansomètre, un espace de création et recherche chorégraphique à Vevey. Diplômée du Master of Advance Studies en pédagogie de danse contemporaine à la Zhdk, elle est régulièrement invitée à donner des masterclasses dans le cadre de festivals internationaux de vidéo danse (Havane, Dublin, Bogota, Valencia), sur le thème de la transposition du regard pour la caméra. Elle est lauréate du Prix Culturel Danse de la fondation vaudoise pour la culture en 2013, du Prix Label + romand arts de la scène en 2018, et du Prix Suisse des Arts de la Scène pour sa création LUMEN en 2020.
Compositeur, contrebassiste et manipulateur d’électronique, Dragos Tara partage son temps entre la composition et l’improvisation. Ses collaborations musicales et extra-musicales sont motivées par un intérêt pour la théorie des jeux, le détournement des rituels sociaux ainsi que la prolongation de l’instrument et du corps par la technologie. Il est le co-fondateur et membre de l’ Association Rue du Nord ainsi que co-fondateur et membre de la Compagnie du Phonoscope.
Chorégraphie : Jasmine Morand
Composition musicale : Dragos Tara
Études : Michael Jarell, Eric Gaudibert, Emmanuel Nunes, Nicolas Bolens
Electroacoustique : Luis Naon, Rainer Boesch
Technologie et informatique : Eric Daubresse, Emile Ellberger, Thierry Simonot, Jean Keraudran
Orchestration : Xavier Dayer
Analyse : Philippe Albéra
Contrebasse : Michel Veillon
INFORMATIONS
Tarifs :
– Entrée libre, prix de soutien suggéré : CHF 20.-
– Mode de payement : en cash ou par Twint sur place
Renseignement et inscription : info@dansometre.ch
Inscription recommandée (mais il est également possible de venir sur place directement en fonction des disponibilités)
Accessibilité : accès PMR
Lieu : Dansomètre, Avenue de Corsier 19, 1800 Vevey
Pour la saison 25-26 et ses projets, le Dansomètre est soutenu par :

Photo : Éponyme ©Muriel Rieben
Mise en forme : Ultrastudio.ch