Cie Patiperros

Travailler sur l’unisson malgré nos différences. Faire des mouvements qui se ressemblent avec des corps différents, qui n’ont pas les mêmes capacités mais qui peuvent aller dans une direction commune sans chercher une perfection absolue. Quel vocabulaire voulons-nous utiliser pour le mouvement ? Ce qui est certain, c’est que ce projet sera basé sur la joie, la tolérance et la passion, et sera inspiré par les textes d’Alexandre Jollien.

 

Simon Ramseier
Chorégraphe et danseur diplômé de la Manufacture en 2018, Simon Ramseier a développé en parallèle un fort intérêt pour le monde de la santé. Sa pratique l’amène à utiliser les nombreuses vertus de la danse notamment pour des personnes en situation de handicap.

En Cie D’eux

Que deviennent les objets abandonnés, et comment en prendre soin ?

Nous imaginons investir et explorer les différents espaces d’un lieu pour proposer un parcours sonore visuel et dansé pour faire vivre ces objets autrement, afin de porter un regard qui déconstruise notre rapport à l’objet et en ouvre un espace poétique. Ce parcours, ludique, sensible et sensoriel nous semble approprié à l’adresse du jeune public, et nous avons à cœur de mettre en exergue la dimension de l’imaginaire à partir d’objets du quotidien détournés de leur fonction habituelle, mais aussi de créer des liens avec des objets plus anciens ou fabriqués.

 

L’association En Cie d’Eux a été créée en 2006 par Natacha Garcin, avec à son actif plusieurs projets jeune public. La médiation est un pôle important dans le travail de la compagnie, que ce soit autour des créations ou en projet parallèle, avec notamment de nombreux projets de danse à l’école.

Cie Bla-Bla

Performance en langue des signes dʼaprès les Poèmes-Partitions (1955-1965) de Bernard Heidsieck.

À partir dʼun Poème-Partition, nous allons décortiquer la lettre, le mot jusquʼau geste. Dépasser lʼutilisation de la langue au bénéfice dʼun mouvement.

une poésie sonore

une poésie dans l’action

une poésie dans le geste

 

La Compagnie Bla-Bla, fondée en 2020 par Virginie Jordan, offre des expériences où l’écriture prend vie sous toutes ses formes. En explorant les frontières entre installations sonores, performances et lectures performées. La démarche artistique vise à promouvoir des projets variés et originaux entre le jeu des sons, les codes d’écriture et orchestrer des performances.

Ce projet est soutenu par la Fondation Max Bircher et le Canton de Vaud.

Cie KOSA

Boys Club est une réflexion autour de la redéfinition de l’identité masculine et des rapports entre les hommes. Dans une époque marquée par de nombreux débats autour de l’égalité des genres et de la remise en question du système patriarcal, et face à l’épouvantail d’une supposée « crise de la masculinité » agité par les milieux conservateurs, la compagnie embrasse et explore l’idée de l’homme « juste », selon la formule d’Ivan Jablonka. En fait de crise, est-il venu le temps de l’introspection et de l’autocritique ? Quelle est la place de l’homme, et plus particulièrement de l’homme hétérosexuel occidental dans le débat qui conscientise ses propres privilèges ?

 

Basée à Nancy, en région Grand Est, la Compagnie Kosa voit le jour en 2022 à l’initiative de Rémi Richaud. Convaincue de l’importance du rôle que représentent les arts dans la circulation des idées, Kosa embrasse une vision engagée de la danse contemporaine. Ainsi, la compagnie développe un répertoire en réaction aux enjeux de société, qui explore les problématiques contemporaines, en cherchant à y apporter des outils de réflexion et de compréhension. Les créations de la compagnie s’articulent autour d’un registre hybride entre la danse et le théâtre physique, mêlant virtuosité du mouvement, état de corps et interprétation. Chaque projet s’appuie sur une documentation fournie, qui permet de comprendre et imaginer le vocabulaire chorégraphique qui traduit au mieux la thématique abordée.

Bien qu’investissant des problématiques complexes et parfois immenses, la compagnie veut apporter au public un message résolument optimiste de confiance en l’avenir, qui passe par le changement et la collaboration entre les êtres humains.

Interprétation – Rémi Richaud, Jean Soubirou

Cie Slow

On the Other Side de l’autre côté ou du côté de l’autre. Je pense que pour y arriver, du côté de l’autre, il faut passer par un renversement. Un renversement en soi. Une révolution qui permet de faire passer le sentir avant la pensée. Je suis convaincue que la soumission de la pensée aux sens peut permettre d’appréhender l’Autre (tout ce qui n’est pas soi) dans un état d’empathie et de réciprocité. L’idée de ce projet est de rendre accessible cette forme d’empathie en mettant en éveil les sens en particulier ceux de la vue, de l’ouïe, du toucher et de la proprioception. Cette pièce tente une traversée, un passage d’un état à un autre, l’amorce d’une révolution intime.

 

La Cie SLOW naît en 2019 sous l’impulsion de Laura Gaillard. L’association développe depuis plusieurs projets articulant toujours le mouvement et la voix parfois autour de texte ou de l’écriture. En 2020, elle produit la performance « Acte en chanter », un solo de danse interactif mêlant voix, écriture poétique, et danse. En 2021, elle crée le spectacle « Ballade Assise », pièce participative destinée à un public de seniors pour lequel elle reçoit le Prix du mérite culturel d’encouragement de la Ville de Renens. En 2022, elle produit « Dulcis Mater » une version sensible, dansée et chantée de la partition musicale du Stabat Mater de Pergolèse.

Victoria Brun + Alice Pan

Confrontée à des inégalités de genre qui limitent son émancipation, la femme est depuis trop longtemps privée de son réel potentiel. Elle est vulnérable et limitée dans son autonomie.

Par conséquent, nous avons l’intention de briser les murs invisibles qui l’entourent par la danse en créant un espace entre les deux, en explorant toutes les nuances de la féminité lorsqu’elle est libérée des attentes sociales.

En employant le fil comme élément conducteur, celui-ci deviendra tour à tour la liaison (cordon ombilical), la limite (fil barbelé), le contrôle (marionnette), le jeu (corde à sauter), le travail domestique (fil à linge), la communication (fil du téléphone), le lien invisible entre les relations humaines, pour aboutir à un hymne aux femmes du monde, une célébration, un manifeste.

Lien vidéo du projet en cours :

 

Alice Pan et Victoria Brun sont des danseuses free-lance basées à Paris.

Collectif Detouteur

Bug Humain est un projet pluridisciplinaire alliant danse et musique. Il cherche à traduire une recherche et introspection sur un sujet d’actualité traitant du comportement paradoxal et contradictoire des êtres humains. Plus précisément, il se base sur une recherche neuroscientifique menée sur l’incapacité universelle d’agir de manière constante en accord avec ce que nous savons. À travers ce projet, l’objectif est d’explorer, comprendre, interpréter, et nous inspirer de nos propres “bugs” au travers du corps et du son.

 

Collectif Detouteur

Le Collectif Detouteur est un collectif pluridisciplinaire qui mêle l’art de la danse et de la musique, et qui promeut un esprit humain de collaboration, de partage, et de convivialité au travers de ses diverses activités, notamment la création de pièces chorégraphiques et musicales. Né d’une grande amitié et d’un rêve commun d’expérimenter la création artistique en collectivité, le travail de Detouteur donne une place importante à l’improvisation, aussi bien utilisée comme moyen de recherche qu’en tant qu’outil sensible d’expression appliqué directement dans les performances. Il laisse entrevoir une direction artistique se portant sur des thèmes ainsi que des valeurs tels que l’authenticité, la transparence, la sensibilité, et la vulnérabilité de l’expérience humaine.

Cie Ex. Corps

Cette deuxième création du chorégraphe Pascal Neyron allie technologie et danse, afin de confronter les analogies entre robot et Humain, entre courant électrique et biomécanique. La frontière sera d’autant plus ténue que les corps, eux-mêmes, pourront être déviés de leur trajectoire chorégraphique par une impulsion Ex vivo. Par l’intrusion de cet élément perturbateur dans l’exécution des mouvements chorégraphiques (devenant de fait alternativement mouvements volontaires puis involontaires), Pascal Neyron souhaite mettre en évidence la « machine humaine » qui implique à la fois corps et cerveau.

Teaser:

 

La compagnie Ex. Corps a pour vocation d’inviter les spectateurs et spectatrices dans le monde de la danse contemporaine combinée à la technologie grâce à l’imagination novatrice du chorégraphe Pascal Neyron.

Pascal Neyron, chorégraphe

Né en 1993, Pascal Neyron est un directeur artistique et chorégraphe français. Il a étudié la danse classique au Conservatoire National dans la région de Lyon dans le but d’intégrer le Conservatoire National Supérieur de danse d’Avignon. Il a également suivi une formation au Centre de formation danseur de Biarritz avant d’intégrer le Ballet Junior de Genève pendant deux années.

Erin O’Reilly, interprète

Originaire de Californie, Erin est une danseuse et chorégraphe ayant élu domicile à Genève depuis plusieurs années. Elle a collaboré avec de nombreux chorégraphes de renom en Suisse et à l’étranger, et est reconnue pour son style unique, qui allie force et délicatesse, fluidité et précision, créant ainsi des performances captivantes et émotionnellement intenses.

Ibai Jimenez, interprète

Ibai Jimenez est né en 1997. Il a été initié à la danse à travers le folklore traditionnel basque dès l’âge de trois ans. Plus tard, il a commencé à se former à la danse classique et contemporaine à l’École supérieure des arts dramatiques et de la danse du Pays Basque et à Danza 180º. En 2018, il rejoint le Ballet Junior de Genève. Il se produit à présent avec plusieurs compagnies sur des projets indépendants ainsi qu’avec le Ballet National de Marseille.

Meggie Blankschyn

Solo autour de la douleur.

« Mon corps est le récipient et le vaisseau qui maintient le fluide en place, c’est le champ de bataille qui concentre toute ma douleur et qui façonne la façon dont je suis arrivée dans cette vie.

Mon corps est un espace que je n’ai jamais pu quitter. C’est un espace que je porte et qui me porte. Mon intérieur tourne en lui-même, revenant toujours aux mêmes démons, un cercle sans fin pour soutenir et faire évoluer une personnalité qui se situe entre une inspiration miraculeuse et une destruction violente. »

 

Meggie Blankschyn est une danseuse professionnelle basée entre Berlin et Lausanne, diplômée de la Manufacture.