Prototype Status

A l’occasion des 10 ans le la compagnie Prototype Status, Jasmine Morand revisite sa création Caso & Caos.

Bonheur, satisfaction et paix intérieurs sont considérés comme les ingrédients essentiels d’une vie réussie. Caso et Caos, solo pour danseur et aspirateur, pointe les artifices du bien-être, en présentant un corps qui s’aguerrit, subit les règles et résiste dans l’attente d’une délivrance imminente.

Présentée au Chorégraphiques #3, Oriental Vevey, 10-14 janvier 2018

Cie San.TOOR

L’être humain au contact de la réalité matérielle et sociale élabore des concepts, les relie entre eux et acquiert de nouvelles connaissances. Cet ensemble de processus semble être la pensée.
La pensée est chez l’être une activité psychique qui n’a de cesse. Elle est présente à n’importe quel moment et nous hante la plupart du temps. Ruminant le passé, se projetant dans le futur: nos
pensées nous empêchent alors de vivre le moment présent.
Nous nous retrouvons enfermés comme dans une cage, ne pouvant nous détacher de nos pensées.
Lorsque nous réalisons que notre tête est complètement polluée par nos pensées, il est peut-être possible de lâcher prise et laisser place à l’instant présent.
Le combat contre moi, mon être et mes pensées peut alors commencer.
D’abord l’être peut avoir l’impression de se retrouver avec plusieurs « moi ».
Il se rend compte que la tâche est immense et que la tentation de retourner se perdre dans nos pensées est toujours là.
Certaines personnes se contentent d’aides externes comme l’alcool, les drogues, les médicaments…pour se retrouver dans une perte d’eux-mêmes qui leur permet de lâcher prise et ne
plus penser.
Cependant celles-ci ne donnent qu’un court instant de répit. Et ne fait que dissimuler des souffrances ou problèmes bien enfouis qui resurgissent dès lors que l’être revient à la réalité.
Alors comment réussir à surpasser nos pensées, vivre le moment présent et surtout réussir à parfois nous abandonner pour simplement profiter de l’instant T sans être submergé par notre
psyché.

Chorégraphie – Ilario Santoro
Danseurs – Léa Deschaintres/Ilario Santoro
Création Musical –  Charles Mugel
Lumière – Pablo Weber Fernàndez

 

Présentations:
Juillet 2017 / Nocturnes d’art de Biot 2017, France / Festival Ravensare, Toulouse, France
Août 2017 / TDR80 (Le Tour de la Rade en 80 jours), Genève, Switzerland

www.facebook.com/santoroilario/

Gennaro Lauro

Sometimes you find me in my room, going mad with spectres, for my mother told me to be kind to everybody. Still, I am not the Messiah I often thought I was, but isn’t my duty anyway to seek after truth?

Not all of us will be dazzled by her. Light exists even where it doesn’t shine. The illusion of the eclipse: it is we who are hidden from the hidden light And yet, it is with pleasure, you know?, that in the late-summer night I died in Sarajevo

Concept and creation : Gennaro Lauro
Artistic collaboration: Sunkyung Cho

Cie Immobile

Le DOMAINE DU PASSE SANS DATE est un spectacle sans parole, une gravure mouvante.

Certains éléments de la nature, une montagne, de vieux arbres, paraissent étirés dans un temps que nous n’avons pas dans une vie humaine.

Partir à la recherche de nouvelles origines, de nouveaux devenirs.

« La vue dit trop de choses à la fois. L’être ne se voit pas. (…) On n’est jamais sûr de le trouver ou de le retrouver solide en approchant d’un centre d’être.  » Gaston Bachelard, La poétique de l’espace. »

Chorégraphie: Ted Stoffer et Solange Schifferdecker

Concept et interprétation: Solange Schifferdecker
Scénographie: Elsa Belenguier
Lumière: Vincent Scalbert

www.cieimmobile.com

Sundora & Dgendu

Où dans le corps nos souvenirs résident- ils ?  Et de quelle manière ils créent ce que nous appelons la personnalité … Comment une série de souvenirs peut créer des habitudes et nous faire nous comporter et nous déplacer d’une certaine façon. Comment rechercher les origines des souvenirs physiques et les laisser aller ? Comment certains souvenirs vivent-ils leur vie, même si cela s’est passé des années, des décennies avant … ? Dans cette partie de la recherche, nous aimerions utiliser différentes techniques qui permettent au corps de se rappeler différents souvenirs à un niveau cellulaire pur.  Rechercher, découvrir comment cela peut devenir une base pour un vocabulaire de mouvement.

Idée et chorégraphie : Dorota Lecka, Gérald Durand, avec la participation des danseurs.
Lumière :  German Schwab

Présentée au Chorégraphiques #3, Oriental Vevey, 10-14 janvier 2018

www.sundoradgendu.com

Renae Shadler/AUS & Maria Nurmela/FIN

Une première rencontre artistique entre deux artistes qui se sont rencontrées lors de l’ITEM à Valence en octobre 2016.

« Ensemble, nous interrogeons nos idées et valeurs de la performance, tout en visant à développer des moyens plus durables et écologiques de présenter de nouveaux travaux pour le théâtre. » Maria & Renae

Le temps d’une porte ouverte, Renae et Maria présenteront des extraits de leurs œuvres solo : ‘RESTORE’ de Renae et ‘Closer to Wild Heart’ de Maria. Revisitant leurs propres chorégraphies et puisant dans le matériel de l’autre, elles chercheront à créer un nouveau dialogue collaboratif, basé sur le mélange de pratique. S’appuyant sur le théâtre, la danse et l’installation, elles invitent le public à expérimenter ce processus évolutif.
La porte ouverte sera suivie d’une discussion (anglais-français) avec les artistes et d’un apéro!

www.renaeshadler.com
http://marianurmela.com/

MotoPerpetuo – Manuela Bernasconi

« Aux portes de l’outre-tombe, dans l’obscurité de la putréfaction, la terre fume l’humidité, la matière se décompose, se transforme, où les âmes, où l’éphémère s’évapore, Shemira voit Lazare. Sa chute vers la mort se suspend, instant suffisant pour qu’elle puisse coller sa joue contre la poitrine encore chaude du moribond. Leurs corps s’allument et se nouent l’un dans l’autre. Mais Lazare est rappelé à la vie, il disparait à la mort et aux bras de Shemira, condamnée, sur le seuil de l’au-delà, espérance infinie et solitude inconsolable, elle revit éternellement l’amour vécu. »

Le projet SOLO BÊTES D’AMOUR naît dans l’intention de créer un solo chorégraphique en puisant dans deux univers créatifs, « Lazaro ! » et « CARNAL », développés entre 2009 et 2016 par Masnàda Association et, en partie, en collaboration avec MotoPerpetuo, promotrice du projet. L’un est le contre-masque de l’autre. « Lazaro ! » appartient à un domaine masculin, de poussière, de faim et de misère, de foi et réalité, de délire et de transformation inconsciente, d’immigration, de solitude et de vie de rue. « CARNAL » se reflète dans la féminité, dans l’humidité, dans la transformation consciente de la chair, dans la mort et la sublimation, dans la sensualité, l’abondance et la fertilité. Mon intention c’est de rechercher dans le profond du mouvement et de l’espace, de passer par l’essentiel et le vide que requiert tout désir de découverte, pour révéler les traînées qui préservent la dualité entre ces deux univers créatifs.

Le corps est le centre et le tout de l’œuvre dans sa relation avec l’espace et le vide, sa fragilité et puissance, sa maîtrise virtuose de l’efficacité, sa possibilité de remplir de signifiance et de disparaître, se dissoudre dans la matière de ce qui l’entoure, sans appendices.

Le travail de création de SOLO BÊTES D’AMOUR se développera à travers des « match » créatifs en collaboration avec plusieurs chorégraphes et dramaturges qui interviendront durant le processus en se passant le témoin, en jouant une partie d’une période bien limitée, d’une ou deux semaines. Il s’agit d’un solo personnel construit de manière collective avec Felix B.Q., Nuria Prazak, Francesca Sproccati.

 

Présenté : 5-7 octobre 2017 Théâtre Keller Poche Fribourg / 10 octobre Teatro Foce Lugano / 12 octobre Teatro Il Cortile Lugano / 13 octobre Teatro La Cambusa Locarno

 

www.manuelabernasconi.com

Fair Company

Titan est une cérémonie animiste et sportive autour de notre «tragique contemporain». Seule sur scène avec son ballon de gym, la comédienne et performeuse Joëlle Fontannaz est harnachée de protections orthopédiques. Tel un titan d’une nouvelle ère, elle cherche à croire en elle-même, et en sa capacité à porter toute la souffrance du monde pour soulager une humanité prête à se faire engloutir par un magma grondant et suintant de faits tragiques, fragmentés et flous. Titan dépeint peut-être tout bonnement les balbutiements d’un nouveau mythe décalé et inspiré par l’équation nietzschéenne: tragique = joyeux.

Présentée dans le cadre du FAR° Festival 2017, Nyon – le 15, 16, 17 août 2017.