Cie Moost

B-R-U-T est une pièce basée sur la manipulation de matériaux bruts et de corps, à travers le prisme du risque physique et de la coopération. Un duo de danseurs/performeurs ainsi qu’un musicien occupent le plateau. Ce dernier sonorise leurs actions.

L’espace scénique est modifié en direct par les performeurs grâce à des matériaux comme le bois, la corde, les palettes, des barres de métal. Ils créent des règles de jeux différentes pour chaque nouvel environnement qu’ils bâtissent et y testent leurs limites physiques ou psychologiques.

B-R-U-T est une pièce utilisant des concepts et des matériaux simples, mais qui en explore les limites à travers la pratique et l’expérimentation.

 

Chorégraphe: Marc Oosterhoff

Interprètes: Marc Oosterhoff et Cédric Gagneur

Frequence Moteur

Une danseuse, Valentine Paley, et deux musiciens, Simon Bolay et Gabriel Goumaz, constituent le noyau dur de Fréquence Moteur. C’est l’envie de travailler ensemble et en trio qui les a motivé à se fonder en association. A eux trois, ils partagent une conception commune de la scène, comprise comme un espace de liberté, comme un moyen d’entrer en contact direct avec le public, sans recourir aux technologies, comme un lieu pour lequel et dans lequel il est possible de construire et de fabriquer des objets, des dispositifs mais aussi des impressions et des sensations. D’ailleurs, Fréquence Moteur aime aussi s’évader des théâtres pour se produire, par exemple, dans des lieux de passage, chez des particuliers ou dans une salle d’escalade. Simon Bolay, Gabriel Goumaz et Valentine Paley ne courent pas après le chef-d’œuvre, l’objectif recherché par ces derniers consiste en réalité à créer quelque chose de fort, de drôle ou de léger, qui entre en résonnance avec la ou les thématiques développée dans le projet retenu. Parfois pris pour des naïfs ou des amateurs, il faudrait plutôt assimiler Fréquence Moteur à un groupe de rebelles qui aime bien aller là où on ne l’attend pas.

Plus d’informations: www.frequencemoteur.com

Cie WAVE

W.A.Y.T., acronyme de Who Are You Thelma ? crée un monde fictif. Par une lumière, trois sons de rue pluvieuse et une voix off qui campe une scène d’interrogatoire, nous voilà puisant aux ressources de l’imaginaire.
Dans ce duo sombre, la danseuse incarne la beauté et le glamour de la femme fatale, sa violence, son mystère, mais également sa vulnérabilité. En contrepoint de cette construction, la figure masculine, celle du cinéaste.
Atmosphère mystérieuse, pas calculés, voix off et univers sonore urbain sont les ingrédients de cette pièce à l’esthétique et la problématique marqués.

 

Chorégraphe et danseuse: Pauline Raineri
Danseur: Hugo Epié

 

Plus d’information: wavedanceco.weebly.com

Cie Anivas

Dreamparty < soirée de rêve >

Une basse en continue, des lumières tamisées, un rythme quasiment à l’identique, les danseurs absorbés par la musique.

Bientôt, le battement par minute accélère, le rythme devient plus complexe, la frappe au sol se modifie, le poids du corps se réajuste.

L’accélération cardiaque se met en place et engendre une écoute, interne, personnel.

Dreamparty est un accouplement du mouvement mécanique et organique, ou la naissance d’une esthétique chamanique se veut ancestral et profonde.

 

Chorégraphie: Raphaëlle Savina

Interprétation: Luisa Schöfer, Sara Buncic, Mélanie Gobet, Luca Gianola

Gennaro

“Un solo per non essere solo” – un solo pour ne pas être seul.
On est plongés dans une guerre sans nom ni définition. On traverse les ainsi-dits attaques terroristes comme on traverse des événements d’une guerre qu’on n’est pas capables de considérer telle.
Pourtant, nos vies sont modelées par une alerte et une circonspection silencieuse, notre époque de paix n’est pas du tout pacifique, mais nerveuse, hystérique, suspicieuse. Qu’est-ce que la guerre, est-ce que c’est ce qui se passe à l’extérieur? Dans les journaux? Le champ de bataille, dans nos maisons, dans nous-mêmes? Combien de formes de guerre y a-t-il? Ou sont-elles plutôt une seule chose? Est-ce que c’est ce qui se passe au dehors de nous qui affecte notre façon d’être, ou c’est plutôt le contraire?
En tant qu’individus, on est seuls: professionnellement seuls, émotionnellement seuls, psychologiquement seuls, socialement seuls (un oxymore qui est néanmoins de plus en plus réel).
Comment pouvons-nous récupérer notre capacité de partager, de faire confiance, d’être ensemble.
Comment pouvons-nous faire en sorte que la solidarité soir quelque chose de réel et pas seulement une résolution naïve? Comment pouvons-nous être moins cyniques en face de notre être des humains?
Dans l’après-guerre, quand le désastre humain s’est accompli, l’aide et le partage sont la seule possibilité de faire ou construit quelque chose – d’une façon tout à fait concrète et physique.
Attendrons-nous que la guerre soit terminée, attendrons-nous que le désastre soit définitif, ou essayerons-nous de récupérer une véritable communication et un véritable partage avec les autres?
Comment puis-je être moins seul grâce à un solo?
Il n’y a aucun espace ou temps ultérieur pour êtres humains.
Le paradis est une forme du moment présent.

***

Sometimes you find me in my room,
going mad with spectres,
for my mother told me
to be kind to everybody.
Still, I am not the Messiah I often thought I was,
but isn’t my duty anyway to seek after truth?
Not all of us will be dazzled by her.
Light exists even where it doesn’t shine.
The illusion of the eclipse:
it is we who are hidden from the hidden light
And yet, it is with pleasure, you know?,
that in the late-summer night I died
in Sarajevo

Concept et création : Gennaro Lauro
Collaboration artistique : Sunkyung Cho

San’Toor

L’être humain au contact de la réalité matérielle et sociale élabore des concepts, les relie entre eux et acquiert de nouvelles connaissances. Cet ensemble de processus semble être la pensée.
La pensée est chez l’être une activité psychique qui n’a de cesse. Elle est présente à n’importe quel moment et nous hante la plupart du temps. Ruminant le passé, se projetant dans le futur: nos pensées nous empêchent alors de vivre le moment présent.
Nous nous retrouvons enfermés comme dans une cage, ne pouvant nous détacher de nos pensées.
Lorsque nous réalisons que notre tête est complètement polluée par nos pensées, il est peut-être possible de lâcher prise et laisser place à l’instant présent.
Le combat contre moi, mon être et mes pensées peut alors commencer.
D’abord l’être peut avoir l’impression de se retrouver avec plusieurs « moi ».
Il se rend compte que la tâche est immense et que la tentation de retourner se perdre dans nos pensées est toujours là.
Certaines personnes se contentent d’aides externes comme l’alcool, les drogues, les médicaments…pour se retrouver dans une perte d’eux-mêmes qui leur permet de lâcher prise et ne plus penser.
Cependant celles-ci ne donnent qu’un court instant de répit. Et ne fait que dissimuler des souffrances ou problèmes bien enfouis qui resurgissent dès lors que l’être revient à la réalité.
Alors comment réussir à surpasser nos pensées, vivre le moment présent et surtout réussir à parfois nous abandonner pour simplement profiter de l’instant T sans être submergé par notre psyché.

Chorégraphie – Ilario Santoro
Danseurs – Léa Deschaintres/Ilario Santoro
Création Musical –  Charles Mugel
Lumière – Pablo Weber Fernàndez

Porson’s Khashoggi

“Yiyl” is a performance about the loss of identity. The human transforms into an object. The scenes fulfil a double purpose: not only do they hold an element of detachment – both physical and emotional – from the body’s integrity, but they also create a certain « gender limbo »: The movement vocabulary, as well as the scenes, are chosen so as to not make the performer too identifiable in her gender.

Minimal lighting, simple movement repetition and the chromatic effects of « white », « black » and « transparent », conjure a space where everything appears flat and devoid of any depth, whether it is the colour of the light or the very substance of a person’s mind.

Chorégraphie et performance: Xeni Alexandrou

Cie Divisar

À travers l’exploration de 4 états (désespoir, colère, harmonie et chant), ce duo évoque la difficulté d’être à deux tout en conservant son individualité, ses ambitions et ses rêves. De la fusion à la séparation, l’autre devient l’obstacle qu’il faut contourner pour continuer son chemin et naviguer dans sa propre vie.

Positif et humoristique dans la forme, ce duo met en scène deux protagonistes qui explorent les possibilités d’être soi-même tout en étant ensembles.

 

Création Danse/Theatre : Mehdi Duman

Interprétation: Mehdi Duman et Elsa Couvreur

Plus d’informations: www.divisar.ch

Cie Elide

La création Gargoyle Terminus s’inspire d’un instant de vie, d’une sensation de grande solitude vécue un jour à bord du métro M2 de Lausanne, en direction d’Ouchy. Personne ne bougeait, ne parlait, ne respirait, ne regardait, ni ne faisait de bruit.
Gargoyle Terminus est une invitation dansée pour retrouver du lien, réinventer des manières d’être en relation. Une invitation à ne plus fuir le regard de l’autre, ne plus éviter à tout prix de toucher la main de son voisin, de percuter quelqu’un par hasard pour s’en défendre d’un air hostile, de se rétracter et de se retourner le regard dans le vide.

Chorégraphie: Sara Buncic
Danseuse interprètes: Raphaelle Savina et Sara Buncic
Compositeur: Cédric Sylvestre
Lumières: Guillaume Rossier
Son: Vivien Raoul

www.cie-elide.ch